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La Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie | Publié le 30.10.25

Les visages de la CRSA - Portrait de Anne-Marie Bonnot

Anne-Marie Bonnot a bien dû entonner cette comptine lors de sa carrière à l’Éducation nationale auprès des tout jeunes enfants ! Et c’est aussi en passeuse qu’elle se positionne pour ses activités de retraitée : offrir du temps, transmettre des connaissances, aider les autres… Une intermédiaire en or qui brille !

Sur un petit papier, Anne-Marie Bonnot a noté des idées de sa belle écriture ourlée“ pour ne rien oublier !”. Mais commençons par le commencement : “J’ai pris ma retraite assez jeune, 50 ans, parce que 4 enfants […] donc je me suis tout de suite inscrite dans un mouvement familial, c’est peut-être un peu ma fibre aussi, hein ?”. À l’UDAF (1) , elle rencontre une bénévole sur le départ qui souhaite lui transmettre le flambeau sur les questions de santé. Avec curiosité, avec gratitude, Anne-Marie Bonnot se laisse parrainer, et “c’est à grâce à elle […] que je suis allée à la CRSA”.

Anne-Marie Bonnot

“ Passe, passe, passera “…

Toute chronologie confondue, Anne-Marie Bonnot cumule plusieurs fonctions : représentante d’usagers aux centres hospitaliers de Montceau-les-Mines et La Guiche, responsable de la commission santé à l’UDAF 71, membre de la CRSA et de la Commission spécialisée prévention… Des rôles qui se complètent et se nourrissent mutuellement : “Je rediffuse un petit peu à toutes les associations de Saône-et-Loire (2) ce que j’apprends à la CRSA, toutes les expériences, toutes les informations, et ça me plaît bien !”. Elle cite par exemple une séance sur “la santé dans le sport. Et moi, justement, j’ai rebondi […], parce que toutes ces ordonnances pour faire du sport […] les gens ne le savent absolument pas ! Donc là je viens de recontacter la responsable de sport santé au niveau régional, qui va venir à l’UDAF nous reparler de tout ça… […] Je fais le lien”.

C’est donc à partir de cette place, modeste autant que privilégiée, qu’Anne-Marie Bonnot agit sur le terrain, même en contexte tendu : “C’est au quotidien que les gens me demandent "Où est-ce que je peux trouver un médecin ?" […] Je suis confrontée aussi aux sorties d’hôpitaux avec des personnes âgées : qu’est-ce qu’on va en faire ? Qu’est-ce qu’elles vont devenir ? […] Alors, heureusement, il y a le DAC (3), anciennement la plateforme territoriale d’appui (PTA), et là je trouve qu’il met en place un système qui va mieux. Je trouve que c’est bien !”.

Et voilà que ça pétille dans les yeux d’Anne-Marie Bonnot. Comme lorsqu’elle fait allusion à la CSP (“la prévention, c’est vraiment ce qui me plaît le plus, et où je pense que l’on peut apporter le plus aux usagers”), ou quand elle évoque le grand événement prévu à Dijon pour fêter les 80 ans de l’UNAF (4), ou alors qu’elle s’imagine réincarnée en chat “parce que ça peut être câlin, mais surtout ça peut être indépendant”… À y bien regarder, il existe quelques motifs de réjouissance, non ?

Le petit papier avec la belle écriture ourlée finit dans mes mains puis dans ma poche : on a pensé à tout, l’info est passée.

 

 

Marion Défaut

 

 

1) Union Départementale des Associations Familiales (de Saône-et-Loire en l’occurrence)

(2) L’UDAF fonctionne comme une fédération d’associations

(3) Dispositif d’appui à la coordination, qui accompagne les professionnels confrontés à une situation de santé ressentie comme complexe

(4) Union nationale des associations familiales

Bulletin n°4
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L'édito
Au sommaire de ce numéro
Hors des sentiers battus
Explorons les voies alternatives pour l’accès à la santé en BFC
1. L’invité du Bulletin
2. La tribune des lecteurs
L’astuce du Bulletin
Conseils pratiques et informations
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Les Rendez-vous santé en BFC